Objectif : "Monique"
n’est pas contrariante. Elle ne parle pas, ne contredit pas. Et
pour celui qui ne veut pas être embêté, elle
est même parfaite. Mais, à la fin, c’est un peu lassant.
Car la solitude de cet homme devient pesante".
.Rajeuni : "Alex, mon personnage qui s’entiche de cette poupée
est un homme qui a beaucoup voyagé, fait le tour de tous
et de lui-même. Plus grand chose n’arrive à le surprendre.
Alors, cette poupée c’est une sorte de retour aux sources
de sa jeunesse".
Préparé : "Quand
je tourne chez les autres, j’essaie de laisser venir le personnage.
Si le scénario vous parle, c’est que quelque part le
bonhomme est en vous. Après, il suffit de le sortir des
ruines de votre personnalité. Faut pas l’effaroucher.
C’est la seule chance pour qu’il pousse".
Imaginatif : "Au cinéma,
on joue souvent avec des partenaires qu’on ne voit pas. Ce qui
n’empêche pas de donner la réplique avec conviction.
Simple effort d’imagination. Cette "Monique", je m’en
étais fait une représentation qui me suffisait
largement. D’ailleurs, je préfère jouer tout seul
plutôt qu’avec quelqu’un qui me regarde".
Amoureux : "Mon troisième
film, "Enfermés dehors", sera une revisite
moderne et hallucinatoire des "Lumières de la ville".
Avec musique de Noir Désir. L’histoire d’un type qui
sniffe de la colle et tombe fou amoureux d’une personne en détresse.
Mais il me manque un peu de sous pour le faire. Si ça
vous interesse, n’hésitez pas"...